Humanisme et Lumières
travaille à développer l'esprit des Lumières et proposer une perspective de progrès au 21e siècle
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Comment envisager au 21e siècle un humanisme fédérateur et une nouvelle ère des Lumières ?
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partage des textes et des reflexions pour construire un humanisme et une éthique au 21e siècle

République et Souveraineté

            Il ne faudrait surtout pas laisser le soutien de la souveraineté de la nation à ceux qui en font un argument pour prêcher la restauration d’une certaine « France éternelle », ou fille aînée de l’Église, et tournant le dos aux Lumières, aux principes établis par les révolutions françaises, aux vœux du Conseil National de la Résistance, ainsi qu’aux orientations données par le créateur de la Vème République.

L’idée de république perd du terrain en France ; on peut en voir un symptôme dans le fait que les journalistes, à la télévision notamment, parlant du Président de la République, au lieu de le désigner par son titre disent presque toujours désormais « le chef de l’État », ce qui rappelle aux plus anciens les heures sombres de 1940-44, quand précisément la République était abolie.

À propos de populisme

L'expansion actuelle des populismes en Europe, ne nous invite-t-elle pas, au-delà des anathèmes, à porter un regard plus critique sur nos sociétés (ou notre société)  ?

  1. QU'ENTEND- T- ON PAR "POPULISME(S)"  ?

- Il est nécessaire,  avant d'entreprendre une recherche de précisions sur le "populisme", de tenter de dissiper un double "malaise sémantique".

En effet, l'usage du mot lui-même (au singulier, ou au pluriel) seul, ou accompagné de variations (comme par exemple "national populisme") est connoté de façon péjorative, visant à dénoncer, à stigmatiser ce qui serait, par essence, mauvais.

En outre, il est quasiment impossible de trouver une simple définition du mot "populisme", et, "Le fascisme et la démagogie constituent les 2 pôles entre lesquels oscillent les significations polémiques aujourd'hui conférées au mot populisme", d'où ce premier malaise sémantique.

Quelle Europe pour le futur

            Nous avons l’impression que les jeunes générations de Français ont devant eux un avenir incertain. Que faudrait-il souhaiter pour éclairer l’avenir des générations futures ?

L’avenir de l’Europe est certainement l’un des facteurs déterminants de l’avenir que vivront nos successeurs ! Or l’Europe, telle qu’elle est en marche, n’offre pas    une perspective enthousiasmante. Quelles évolutions de l’Europe faudrait-il souhaiter pour que les perspectives d’avenir soient meilleures ?

            Mais d’abord, que faut-il souhaiter aux générations futures ? On peut souhaiter à nos successeurs de vivre heureux et en bonne santé, chacun selon ses goûts, de façon indépendante de toute autorité totalitaire, qui chercherait à régler de façon normative autoritaire la vie des esprits et des corps. Il faut leur souhaiter de vivre individuellement de façon indépendante, mais tous intégrés dans une société solidaire et unie, pacifique et tolérante, offrant à chacun les mêmes chances de déployer ses talents, et attentive à la solidarité des mieux traités par la nature et les circonstances, avec les moins favorisés et les accidentés de la vie. Ce sont là des conditions qui dépendent étroitement de l’organisation et du fonctionnement de la société, aux plans politique et économique.

Le Peuple souverain

Dans la démocratie et la république

            « Le peuple français convaincu que l’oubli et le mépris des droits naturels de l’homme sont les seules causes des malheurs du monde, a résolu d’exposer dans une déclaration solennelle ces droits sacrés et inaliénables, afin que tous les citoyens pouvant comparer sans cesse les actes du gouvernement avec le but de toute institution sociale, ne se laissent jamais opprimer et avilir par la tyrannie, afin que le peuple ait toujours devant les yeux les bases de sa liberté et de son bonheur, le magistrat la règle de ses devoirs, le législateur l’objet de sa mission. » C’est ainsi que commençait la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793. Cette noble conception du peuple alors à la conquête de sa souveraineté a-t-elle encore cours ?