Il ne faudrait surtout pas laisser le soutien de la souveraineté de la nation à ceux qui en font un argument pour prêcher la restauration d’une certaine « France éternelle », ou fille aînée de l’Église, et tournant le dos aux Lumières, aux principes établis par les révolutions françaises, aux vœux du Conseil National de la Résistance, ainsi qu’aux orientations données par le créateur de la Vème République.
L’idée de république perd du terrain en France ; on peut en voir un symptôme dans le fait que les journalistes, à la télévision notamment, parlant du Président de la République, au lieu de le désigner par son titre disent presque toujours désormais « le chef de l’État », ce qui rappelle aux plus anciens les heures sombres de 1940-44, quand précisément la République était abolie.