Laïcité et République

La laïcité est un sujet d'actualité, car des voix s'élèvent de divers côtés pour interpréter les lois de la République, voire les mettre en cause. Lors du colloque de la « Conférence des responsables des cultes en France », le 17 octobre 2011[1] , l'ensemble des représentants des Églises soutenaient que la loi de 1905 n'est pas censée « séparer les Églises de la société », que « l'espace public ne relève pas de l'État » et que les religions doivent avoir « le loisir de s'y exprimer ».

La laïcité a un point commun avec l'humanisme et la spiritualité : la morale ! La spiritualité en effet, c'est la recherche d'une morale émanant d'une transcendance ; l'humanisme, c'est la définition d'une morale centrée sur l'homme ; et la laïcité, c'est l'élaboration démocratique, hors de toute référence religieuse, d'une morale du comportement social. Toute personne soucieuse d'étude de la morale, s'intéressera donc au sens de ces trois termes.

Et il est important, en priorité, de réfléchir à la laïcité.

Ceci nous conduit à poser la question : comment faut-il comprendre la laïcité dans notre république ?